Pérou

Nous y étions de la mi-octobre au 9 novembre 2015 
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Notre bilan du Pérou

Le 13 novembre 




à la frontière, nos derniers pas au Pérou




Diagramme des dépenses



Nous avons été très agréablement surpris par la partie nord de ce pays. Notamment dans la découverte des civilisations pré-incas comme les Chimus et les Moches. Et les prix d'entrées dans les musées ou les sites archéologiques n'ont rien à voir avec les tarifs pratiqués à Aréquipa (Santa Catalina 40 soles pour les étrangers contre 10 soles pour les locaux). Souvent les musées proposent des visites guidées mais le prix n'est pas compris dans l'entrée, compter 20 soles par personnes.
Nous avons dépensé environ 24 € par personne et par jour. Nous aurions pu réduire les frais en prenant des compagnies de bus moins chères que Cruz del Sur et bien sur de pas prendre de salle de bain attenante à la chambre. Sinon, nous n’avons pas fait trop d'exact à part le coiffeur pour Clotilde et l'achat de nouvelles chaussures qui ont rendues l’âme le jour de notre arrivée au Pérou.


La monnaie péruvienne :
Lorsque l'on va retirer de l'argent au distributeur, on reçoit fréquemment des billets d'un montant de 100 soles qui correspond à 27 €. Dès le premier jour, après avoir récupérer ces fameux billets auprès d'une banque, nous sommes amenés à en utiliser un pour l'achat d'une nouvelle paire de chaussures pour Clotilde. La vendeuse regarde méticuleusement notre billet de 50 soles, et nous annonce qu'elle n'en veut pas car elle pense qu'il est faux. En y regardant de plus près, nous ne voyons rien de particulier par rapport aux autres que nous détenons.
Finalement, nous lui en donnerons un autre et arriverons à écouler le fameux billet par la suite sans problème. Cependant, pendant tout le séjour, pour n'importe quel billet d'une valeur de 10, 20, 50 ou 100 soles, tous les vendeurs regarderont les billets sous toutes les coutures avant de les accepter. Nous n'avons jamais vu des personnes aussi peu sûres de leurs monnaies. Apparemment, même les banques écoulent des faux billets. On a souvent vu des affiches disant que les faux billets seraient détruits. Afin de réduire les risques de se voir refuser des grosses coupures, nous avons été après chaque retrait, dans la banque attenante au distributeur pour échanger ceux-ci contre des billets de 20 soles, car souvent, les marchands n'ont pas trop de monnaie à rendre. Fait étrange, tous les billets que nous avons eu entre nos mains avaient été tamponnés par diverses personnes afin de les authentifier comme bons.


Visites Culturelles
A ne pas manquer sur la côte pacifique:
  • Le musée du seigneur de Sipan (Chiclayo)
  • Les ruines Chan Chan de la civilisation Chimu ainsi que les pyramides du soleil et de la lune (Trujillo)
  • L'oasis de Huacachina (Ica)
  • Les lignes de Nasca et Palpa (Nasca)
  • Aréquipa et ses alentours

Transport
Au nord du Pérou il n'existe pas de terminal terrestre, chaque compagnie possède son propre terminal. Mais ces derniers ne sont pas très loin des uns des autres. Pour des questions de facilités et de réputation, nous avons choisi « La Cumbe », « Pérou bus »,« Flores », « Milagros », « Reyna » et et « Linea » pour les distances de moins de 7h. Pour les longs trajets, nous avons opté pour « Cruz del Sur ». Les prix sont parfois le double des autres compagnies mais le service est de qualité. La conduite des péruviens est sportive sur une infrastructure routière très correcte.

Restauration
Nous avons pris l'habitude de prendre des menus du jour dans des petits restaurants peu touristiques. Les menus variaient entre 5 et 7 soles au nord de Lima et entre 7 et 15 soles notamment dans la zone d'Aréquipa. Son contenu est composé d'une soupe,avec un plat principal ou d'un second avec l’indétrônable poulet cuisiné sous toutes ses formes accompagné de riz et de frites. Nous avons consommé les jus de fruits car bien souvent ils sont souvent naturels ou dans les menus, on nous servait une boisson chaude à base de citron ou de mate de coca.

Hébergement
Nous avons pratiquement toujours trouvé des hôtels avec salle bain incluse pour environ 70$ qui correspondent à 20 euros environ pour trois, après marchandage. Il a pratiquement été impossible de trouver des hôtels calmes, car même si dans le règlement intérieur il est indiqué que le calme doit régné au sein de l’établissement . Le silence n'existe pas, cela ne fait pas parti des usages des Péruviens.


Les extras
Nous nous sommes arrêté à Nasca pour des raisons de longueur de trajet mais aussi pour observer les lignes. Nous avons opté pour que deux d'entre nous fassent le voyage en avion et de faire une visite du musée avec un guide le lendemain. Nous avons déboursé 150 $ pour l'avion (75 $ /personne et 85 Soles pour une visite guidée du mirador et du musée de Maria Reiche).

A Ica dans l'oasis de Huacachina nous avons pris un tour dans les dunes avec leurs buggys de 12 places, sensations garanties avec en prime le couché du soleil (30 soles /personne pour un durée de 1 heure)




Escapade au canyon de Colca






Après nos quelques jours à Aréquipa, nous avons décidé de retourner dans la vallée du Canyon de Colca où nous avions déjà pu admirer le vol des condors, il y a 12 ans.




Le modèle miniature du chien péruvien


Un terminal comme on les aime, hyper bien organisé

Le volcan Misti qui surplombe Aréquipa

D'autres volcans lorsqu'on monte sur l'Altiplano


La descente vers le Canyon, au loin la ville de Chivay




























Nous avons pris un bus à partir d'un des trois terminaux de bus de cette ville. Celui dont nous sommes partis est très bien organisé, ce qui nous a facilité la vie pour trouver la bonne compagnie.
Pour une fois, nous avons réservé depuis une agence de Aréquipa, deux nuits d’hôtel dans le village de Cabanaconde le plus éloigné dans le canyon. Pour l'atteindre nous montons sur un plateau montagneux où noous passons un col à 4500 mètres. Nous avons bien fait car le trajet a duré plus de 6 h et nous sommes arrivés presque à la nuit. Le gestionnaire de l'hôtel qui est francais nous a accueilli à la descente du bus. Nous avons hérité d'une belle chambre qui donne sur le début du sentier qui mène à l'intérieur du Canyon.  





Une petite fille dans le bus avec le chapeau traditionnel

Après une bonne nuit, nous nous sommes levés à 5h30, afin de prendre le premier bus à 7h qui nous a déposé au bout de 20 minutes au mirador de la croix des Condors, nous n'étions pas les seuls touristes, en 2h plus de 200 personnes viendront au rendez-vous jusqu'à 9h. Nous avons rencontré plusieurs français avec qui nous avons discutés. Lors de nos tentatives de prises de photos, nous avons gravement échoué. Nous avons échangé nos adresses et espérons recevoir leurs prises de vues pour vous faire voir de près ces fabuleux et mythique volatiles des Andes.
Un des couples que nous avons rencontré nous a expliqué que les courants d'air n’étaient pas favorables à l'observation des oiseaux ce jour-là, Gérard étant en effet fraîchement retraité de l'aviation civil et instructeur de planeurs.



Les murets des terrasses sont surmontés de cactus, les barbelés naturels








Le cimetière de Cabanaconde fleuri après la Toussaint
Ensuite, nous sommes retournés au village situé à 3200 m d'altitude où nous avons vadrouillé durant plus de 4h dans les sentiers qui mènent à différents miradors qui permettent d'observer le canyon de différents points de vue. Nous avons eu de la chance, il faisait très beau. Nous ne nous sommes pas risqués à la randonnée de 7H qui permet de descendre en bas du canyon dans un oasis, car celle-ci a un dénivelé de 2000 m aller-retour. Cela aura été trop difficile pour Gaïa.
Lors de notre randonnée de 4 H.


vers la descente du canyon


Une villageoise en habit traditionnel




Du mirador de Achachihua

Dans les arènes du village, Géraud fait le torero avec les chiens du village


Notre cantine avec les villageois 

Vue depuis notre chambre


Tout le monde attend pour prendre le bus de 6 h du matin

les thermes de Chivay
Le lendemain, nous nous sommes arrêtés dans le plus grand village de la vallée, Chivay, où un complexe de sources d'eaux chaudes a été installé, comme d'habitude nous n'avons pu résister aux piscines où on peut se prélasser dans des bassins extérieurs où l'eau est à 38,5°, un peu chaud quand à l’extérieur il fait déjà plus de 25° dans la journée.
L'église de Chivay





Ensuite, nous avons repris notre bus local qui nous ramené à Aréquipa, car le bus pour touristes coûtait vraiment trop cher, 50$ pour un trajet Chivay-Puno alors que le trajet Aréquipa- Puno avec la compagnie Flores ne nous a fait débourser que 30 soles chacun.

Notre dernière nuit au Pérou s'est passé dans un bus, arrivés à Puno, nous avons de suite enchaîné sur un trajet qui nous a fait traversé la frontière vers la Bolivie.

Nous avons constaté que le nord du Pérou est très peu fréquenté par les touristes. Car depuis que nous sommes passés à Aréquipa nous croisons de nombreux francophones. Alors Gaïa s'en donne à cœur joie pour discuter avec eux et distribuer nos cartes du blog. Elle a bien rodé son discours et souvent elle commence la discussion puis nous laisse continuer. En tout cas, elle n'a pas sa langue dans sa poche.

Enfin, malgré nos 25 jours au Pérou, nous avons toujours eu du mal à comprendre correctement les Péruviens à cause de leur accent et du débit de leur langage, malgré nos demandes récurrentes à ralentir la vitesse de leurs paroles.


A très bientôt en Bolivie

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Le 5 novembre 2015

Passage express à Nasca jusqu'à Aréquipa








De Ica, nous avons pris un bus pour 2 h 30 de route jusqu'à Nasca, petite ville de 20 000 habitants, qui nous a paru assez reposante après les villes bruyantes de circulation de Trujillo et Chiclayo.

Dès la sortie du bus, nous sommes accueillis par quelques personnes qui nous sollicitent pour nous aider à trouver un hôtel. Nous refusons leur proposition et trouvons rapidement une chambre pour 60 soles. Cette auberge se trouve à un cuadra de la place des armes ainsi qu'à 100 m du terminal des bus de la compagnie Cruz del Sur puisque nous avons déjà réservé pour le lendemain soir, notre trajet de nuit qui nous mènera à Aréquipa. Notre départ est tardif car nous avons trouvé des places que sur le dernier bus.
Notre objectif est de voir les lignes mythiques de Nasca. Plusieurs hypothèses ont été émises mais, pour l'instant, personne n'a trouvé pourquoi cette population a créé ces lignes majoritairement réalisées entre 400 et 650 après J.C.

Ces lignes ont été découvertes en 1927, mais ont véritablement commencé à être étudiées après la seconde guerre mondiale par une femme allemande Maria Reiche qui consacra plus de 50 de sa vie à trouver une théorie plausible. Elle vécut dans le plus grand dénuement au milieu du désert seule à faire ses calculs. Sa théorie était que les géoglyphes avaient une fonction astronomique liée à l'agriculture.







On trouve près de 800 figures géométriques : lignes, spirales, ellipses, trapèzes et triangles. 70 dessins, gravés à la surface de la pampa, sont biomorphes, prenant la forme de végétaux stylisés et d'animaux (dessins zoomorphes) : singe, oiseau-mouche (colibri), condor, jaguar, araignée, orque, héron, pélican. Au total, plus de 350 représentations ont été étudiées. Elles franchissent les ravins, escaladent les collines sans que leur forme ni la rectitude apparente des lignes en soient affectées. La plupart des figures sont constituées d'une seule ligne ne se recoupant jamais.
Les figures contenant des yeux ont été créés par une civilisation plus ancienne, les Palpas.
Les géoglyphes sont dessinés en grattant le sol, dégageant le sol clair des roches sombres. Les traces font 5 cm de profondeur et 25 cm de large en général.

Le meilleur moyen est de prendre l'avion. Gaïa et Clotilde optent pour cette solution onéreuse. Géraud préfère rester sur le plancher des vaches ou (des Lamas). Il a déjà fait un vol il y a 12 ans. Son estomac se souvient des loopings de l'avion.
Il faut avoir le cœur bien accroché pour ne pas être malade. Car pendant le vol de 30 minutes, le petit coucou va se pencher sur ses 2 flancs afin de satisfaire les passagers (un coup à droite et un coup à gauche, cela tangue). Pendant, notre vol, l'avion aura aussi de nombreux soubresauts.

Le second jour, nous prenons un guide qui nous mènera jusqu'à la maison-musée de Maria Reiche en passant devant deux miradors ( un monticule de terre et une tour métallique qui permet d'observer deux figures : le crapaud et l'arbre).
Dans le musée, on peut voir une momie datant des Nazca, elle est très bien conservée du au climat très sec et à la salinité du sol. C'est le corps d'un chaman, les membres supérieurs sont tatoués.

Ces deux options sont complémentaires. Nous ne regrettons pas.






Un groupe scolaire sympathise avec Gaïa

Le crapaud

L'arbre







Le soir, avant le départ, nous profitons de la terrasse de l’hôtel pour avancer sur l'élaboration du site et les devoirs de Gaïa avant le départ de notre bus.

Nous arrivons le lendemain , complètement fourbus après notre trajet de nuit. Nos places étaient très confortables mais cela était sans compter la conduite très sportive des chauffeurs pendant la nuit sur les routes de montagnes. La plupart des passagers avaient trouvé l'unique solution de bloquer leurs pieds sur le dossier de devant afin de ne pas glisser à chaque coup de freins brusques.

Comme d'habitude, nous arrivons dans une ville en fête, cette fois-ci, le soir nous aurons droit à un feu d'artifice donné sur la place des Armes, nous avons pu l'admirer de la terrasse de notre hôtel.


La place centrale est devenue piétonne, ce qui est très agréable.

Nous avons visité quelques églises, des cloîtres et bien sur le Couvent de Santa Calatina, qui vaut vraiment le détour. Gaïa a adoré déambuler dans les différentes cellules des nones.

Sur les conseils de deux Françaises  Lena et  Elodie rencontrées à Trujillo, nous avons fait une visite gratuite du tour de la ville. Ce sont des étudiantes qui se proposent de nous faire découvrir les endroits les plus touristiques. Il suffit à la fin du tour de 2 h 1/2, de leur donner un pourboire, Cela a été très intéressant. Nous avons eu une description de la façade de l’église des Jésuites, un tour pour faire la différence entre la Vicuna, la Vigogne, le Lama et l'Alpaca.







Détail de la façade où l'on retrouve l'influence Inca sur la porte d'entrée de la Compagnie de Jésus 

La cène revue et corrigé avec un Cuy pour les indigènes














Le couvent SANTA CATALINA


Le cloître des Orangers

Cloître des Novices




















































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Le 2 novembre 2015

De Trujillo à l'oasis de Huacachina





Trujillo

A nouveau, dans une ville poussiéreuse et brumeuse de la cote péruvienne, depuis que nous sommes au Pérou, le ciel est voilé. Il ne fait jamais très chaud.
Trujillo est la 3ème ville du pays. Avec un retard d'une heure, nous arrivons à la nuit. Nous trouvons un super hôtel dans le centre à un cuadra de la superbe Place des Armes. Nous avons réussi à négocier une chambre à moitié prix des tarifs fixés à l'origine.

Trujillo est incontournable en raison de son patrimoine culturel et artistique ainsi que de son architecture civil et religieuse. L'ensemble des constructions composent un cadre magnifique de maisons coloniales au cœur du centre ville. Il faut se lever tôt pour apprécier l'intérieur de ces somptueuses demeures. 




La cour de Justice









La Cathédrale



L'intérieur
Le peinture a du se prendre pour Michel Ange, avec des couleurs un peu plus flashy que dans la Chapelle Sixtine







La place des Armes



Du balcon de notre Hotel













Pour le palais Iturregui il est possible de le visiter entre 8h et 10h30. Malheureusement pour nous, notre compréhension du langage péruvien nous met parfois en défaut. Car nous n'avons pas osé sonner devant la grande porte en bois et donc nous avons eu droit qu'au premier patio, alors qu'il est composé de 43 chambres et de deux autres magnifique jardin intérieur tous décorés dans le style colonial du XVIII.






Son autre attrait touristique est le site archéologique de l'ancienne cité Chimú. Le site est remarquable et rivalise avec les pyramides d’Égypte. Chan Chán, qui s'étend sur 20 km2, fut construite entre les XIIe et XVe siècles et Elle était la capitale religieuse et administrative du royaume du Gran Chimú, une civilisation qui succéda aux Mochicas (Moche) et qui fut conquise par les Incas. Ce qui nous a saisi en entrant dans la cité c'est l'immensité et la démesure de ses murs en adobe (sur le site c'est un mélange d'argile mélangée d'eau et d'une faible quantité de paille hachée et des excréments de Lama). La hauteur des murailles dépassent facilement cinq mètres de haut. Certains murs ont été reconstitué ce qui donne l’ampleur de la ville à l'époque. Depuis que ce site est placé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Des protections un peu malheureuses ont été installées pour lutter contre le phénomène de El Nino.

Le temple à l'origine




Le chien typique du Pérou sans poil 










La Plage de Huanchaco


A l'autre bout de la ville subsistent deux pyramides de la civilisation Moche. La pyramide du soleil n'a pas fait l'objet de fouille contrairement à sa voisine la pyramide de la Lune. La pyramide compte 5 degrés, haute de 21 mètres, sur une base de 80 mètres sur 60. Les techniques de constructions sont les mêmes que pour les Chimus. Nous pouvons admirer de magnifiques peintures en bas relief simplement parce que les seigneurs Moche construisaient les temples sur la base de l'ancien en recouvrant les murs. Ainsi nous admirons plus de mille ans d'histoire en couleur. A voir absolument !!

La pyramide du Soleil












Géraud entend des voix (ou plutôt la Marseillaise)
En partant à la recherche d'un petit restaurant, est-ce la nostalgie du pays ou les cours d'histoire sur la guerre de cent ans avec Jeanne d'arc qu'il vient de donner à Gaïa mais, il est persuadé d'avoir entendu un air ressemblant vaguement à l'hymne national français. Clotilde et Gaïa n'ont rien entendu puisque en longeant la place nous tombons sur une procession à l'honneur de Marie. Le mois d'octobre, est consacré à diverses processions dans tout le pays. Durant notre séjour, nous aurons la chance d'en croiser deux, dont une vraiment formidable. Plusieurs fanfares accompagnées les croyants, suivent le cortège à travers la ville pendant plusieurs heures. Certains portent la vierge, les femmes ne sont pas en restent d'ailleurs.
Des danseurs grimés en anciens esclaves noirs dansent au rythme endiablés des tambours, il y a aussi un groupe de danseurs de gitans.

Comme le dit Jean-Pierre si vous voulez nous accueillir en fanfare à notre retour, on peut vous dire qu'ici, à Trujillo, les Péruviens ont un niveau élevé, il y a du boulot en perspective pour rivaliser.



Pour en revenir aux voix de Géraud, le lendemain, nous passons devant une belle demeure, avec des slogans politiques. Des affiches avec l'effigie du politicien qui a créé le parti à la fin des années 20 décorent les murs. En regardant sur Internet, nous verrons que le fondateur est né à Trujillo. D'ailleurs, ici, l'AFRAP a beaucoup de partisans, nous observerons souvent sur les murs des formules politiques pour soutenir le candidat des prochaines élections présidentielles péruviennes qui se tiendront en 2016.



Nous découvrons que Géraud n'avait pas des hallucinations auditives, il y avait bien un air de marseillaise dans les rues, puisque l'hymne français a été adapté par ce parti. Les paroles sont bien différentes, en voici un extrait trouvé sur You tube :


Avant de prendre un bus, nous passons quelques instant dans un café français qui propose de vrais cafés expresso et passe de la musique de Charles AZNAVOUR




Nous décidons de rejoindre le sud du Pérou en évitant Lima. Nous mettons directement le cap sur la ville d'ICA, où se cultive le raisin pour fabriquer le fameux Pisco Sour.


Après 16 h de bus avec la compagnie Cruz del Sur qui propose des prestations haute gamme, siège très inclinable à 160°, petite couverture, oreiller et hôtesse à très hauts talons pour nous servir des rafraîchissements et un en-cas, nous arrivons en fin d'après-midi dans l'Oasis de Huacanina.














Nous étions pas seuls








Nous en profitons pour monter en haut des dunes qui entourent le petit étang. Pour avoir des sensations, du type Paris-Dakar ou manège des fêtes des loges, nous participons à un tour de Buggie qui nous permet de faire du sand-board et admirer le coucher du soleil.




La suite  bientôt toujours plus au sud...
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Le 28 octobre 2015


Escapade dans la sierra péruvienne






Nous avons quitté Chiclayo pour Cajarmarca située dans de la cordillère nord du Pérou.
Nous avons pris un bus très confortable. En réservant 2 jours en avance, nous avons pu obtenir des sièges à l'avant et bénéficier du panorama pendant le trajet.


Contrairement à l’Équateur qui centralise les départs et les arrivées dans un terminal terrestre commun, au Pérou, c'est tout l'inverse, les compagnies sont dispersées un peu partout dans les villes, les départs se font parfois à l'extérieur de la ville. Il est ainsi difficile de faire des comparaisons entre les compagnies concernant les tarifs, la qualité des véhicules et les horaires de trajet. Même en demandant, à l'office du tourisme, les personnes ne sont pas vraiment capables de nous renseigner, c'est un peu la loi de la jungle.

Souriez !  vous êtes filmés






 Au départ, il est préférable d'arriver une demi-heure afin d’enregistrer les bagages qui sont étiquetés. On nous remet un ticket d'identification. Ensuite, avant de monter dans le bus, chaque personne est filmée par la compagnie de bus pour identifier les passagers, les bagages à main sont vérifiés avec un détecteur à métaux.

Cette charmante ville est la capitale du département et de la province du même nom. Elle culmine à une altitude de 2750 mètres et les montagnes qui l'entourent, culminent à 4400 m. Elle est aussi connue pour sa triste histoire lors de la conquête espagnole. Dans cette province était installée jadis la cour de l'empire inca.
Je ne veux froisser personne, j'espère que vous n'avez pas d'ascendants du nom de Pizarro. Francisco, Juan ou Hermando car ils sont à l'origine du massacre de Cajarmaca. Après cette bataille le continent sud américain est passé sous la domination d'un peuple par un autre, en l'occurrence de la domination espagnole sur le peuple indien.
Sous prétexte de rencontrer l’empereur des Incas, Francisco Pizarro monte une embuscade avec seulement 180 hommes contre 30 000 serviteurs pour les Incas. Atahualpa (l'empereur inca) accepta l'invitation. Il a mené une procession lente, la marche prit la journée. La cérémonie regroupait deux milliers d'hommes tout au plus, pour la plupart danseurs, musiciens et serviteurs.
Pizarro fit un carnage parmi les Incas et fit prisonnier Atahualpa. Ce dernier lui proposa d'être libéré en échange d'or et d'argent. El Cuarto del Rescate « La salle de la rançon » a été remplie d'une fois d'or et deux fois d'argent. 

El Cuarto del Rescate

La petite pancarte en haut à gauche, indique le niveau où devait parvenir l'or et l'argent pour la rançon.


Mais cela n'a pas empêché Francisco Pizarro d'exécuter Atahualpa par strangulation et décapitation. Ce dernier a évité le bûcher car il s'est converti in extremis au catholicisme avant d'être exécuté.
Évidemment, nous avons raconté cette petite histoire qui fait froid dans le dos à Gaïa. Depuis elle comprend beaucoup mieux ces cours d'histoire sur « les grandes découvertes ». Il y avait  quarante ans qui séparent l'arrivée de Christophe Colomb et la bataille de Cajarmarca ce qui est peu au regard du début d'une histoire de la colonisation sud américaine.

Sinon cette ville est agréable par son architecture pétrie de son influence coloniale. Nous sommes restés 6 jours pour visiter et se reposer (Géraud a chopé une bronchite dans le bus, il est resté alité une bonne journée avec fièvre. Clo et Gaia ont profité de ce temps pour avancer sur les devoirs).


La ville est aussi réputée pour ces fromageries. A Chiclayo, on nous avait venté le fromage cajar. Dès le premier soir, nous avons couru pour en acheter. Nous avons été bien déçus par la texture et le goût. Nous nous attendions à autre chose, nous avions saliver d'avance durant tout le trajet en bus à travers les montagnes et les vallées très arides de la Sierra en espérant retrouver un bon camembert, du cantal ou du roquefort. nous sommes tombés sur du caoutchouc sans gout.



Il y a même un lac avec un barrage hydraulique mais le niveau est actuellement très bas et n'alimente plus grand chose. 




Dans ces régions, on comprend que l'eau est une denrée rare et que c'est un problème récurrent pour les paysans et les éleveurs. Les champs que nous traversons sont souvent très secs. On voit aussi quelques graffitis de manifestations récentes contre un projet de mines de métaux précieux non loin de Cajamarca. Le projet après de nombreuses manifs a été suspendu car l'eau utilisée pour cette industrie allait pénaliser les populations de la région.




Visite des églises et musées du centre historique de Cajarmaca
Après la visite de la célèbre salle de la rançon, le billet offre l'accès au musée archéologique (anciennement l’hôpital des hommes) et le musée ethnographique (anciennement l’hôpital des femme). Les collections ne sont pas nombreuses mais permet d’apprécier les différentes époques de la culture andine.


Rue Belen





Les églises sont de toute beauté. 



Eglise San Francisco sur la place des Armes




Cathédrale ou Eglise de Santa Catalina

Eglise de la Recoleta

Convent du Belén




Hôpital des hommes






Entrée de l’hôpital des femmes

Vue de Cajamarca depuis le mirador de Santa Apolonia

Gaïa sur le siège de l'Inca


le dimanche matin, la rue principale devient piétonne








un enterrement en Fanfare



Nous cherchons en vain une quenouille pour offrir à Bernadette, la mère de Clotilde, car d'après le musée ethnographique la quenouille fait partie du patrimoine culturel. Or nous nous apercevons qu'elle est utilisée seulement par des paysans et ces derniers ne veulent pas lâcher leur petit bois et le petit cailloux qui va avec.





La visite du couvent de San Francisco est très enrichissante car il conserve des reliques de la conquête espagnol à travers le prisme de la religion. Notamment, le musée présente une table de messe portative et des livres en parchemins en latin. Selon Clotilde, les principes de conservation préventive sont très relatifs ou inexistants. Il y a du boulot et des conseils à donner à Cajamarca, si on le désire. Il y a aussi une reconstitution d'une table où aurai été exposée la dépouille d'Atahualpa

Les Ventanillas d'Otuzco
Ce site est situé au nord de Cajarmarca, c'est un centre funéraire bien plus ancien que l'époque des Incas. Les ossements retrouvés montrent que les sépultures accueillaient des enfants âgés de 5 à 20 ans. Nous nous y sommes rendus en colectivo pour 0,80 Sol/personne.


Cherchez la nouveauté





 Il faut tout même partager la banquette avec les paysans et leurs larges chapeaux. Il y a plus que les femmes paysannes qui portent encore l'habit traditionnel, le reste de la population est habillé à l'occidentale.















Le village ancestral de la cour de l'Inca Atahualpa aujourd'hui nommé Banos de l'Inca
Comme à notre habitude, nous avons piqué une petite tête dans les eaux chaudes des bains de l'Inca et nous avons pris une séance de hammam. Le complexe est sur les anciennes thermes des incas il y a d'ailleurs une maison reconstituée avec son bain d'eaux chaudes à 74°C. Nous ne pouvons pas l'utiliser à présent. Nous avons pris un colectivo sur l'avenue de notre hôtel pour la modique somme de 0,80 Sol/personne.





La vallée de Cumbe Mayo avec ses canaux d’irrigations et ses pétroglyphes
Le site est surtout connu pour son site archéologique, sur laquelle se dressent les ruines d'un aqueduc pré-Inca qui a environ 8 km de long. L'eau de pluie de l'aqueduc recueillie servait à dériver l'eau du versant pacifique vers la zone de l'Océan Atlantique. Il est présenté pour être la plus ancienne structure d'ingénierie hydraulique en Amérique du Sud. Le nom Cumbemayo peut être traduit dans la phrase quechua, « Kumpi Mayu », qui signifie «canal d'eau bien construit» ou Humpi mai, ce qui signifie "rivière étroite".




Sur le chemin de la rando., de nombreux enfants mendient

dans les campagnes, les maisons sont encore en adobe







Pétroglyphes




Panorama sur Cajamarca


Cumbe mayo n'était pas seulement un canal d’irrigation, il servait de lieu cérémoniel par la présence de pétroglyphes.
La formation rocheuse entourant le site offre un panorama remarquable que l'on appelle bosquet de pierre ou forêt fantastique de pierre qui semble reproduire la silhouette de « frères priants » de sorte qu'il est populairement appelé "Frailones".
Pour rejoindre le site, il n'y a pas beaucoup de colectivo. Nous nous sommes rabattus sur les nombreuses agences de la place de Armes. La visite s'est déroulée dimanche et le mini-bus était rempli de Péruviens. Tuillo, notre guide nous a pris en sympathie, car en fin de visite, il nous a proposé de se joindre à lui pour déjeuner dans sa cantine préférée, nous avons pu manger pour 5 soles par personne.

Suite à cette incursion dans les montagnes andines, nous reprenons la route en direction du Pacifique vers la ville fondée par Diego del Almagro associé à Francisco Pizarro dans la conquête de l’Amérique latine. Celle-ci est néanmoins la bien nommée Trujillo, ville de l'éternel printemps car il y fait toujours un temps agréable.



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Le 22 octobre 2015

Nous voici au Pérou depuis le 16 octobre



Pour info : 1 euro = 3,60 nuevos soles (N$)


Les guides de voyages racontent souvent n'importe quoi!!!

Pour franchir la frontière Equateur-Pérou, il existe au moins deux postes différents : celui qui longe la cote via Aguas Calientes et Huaquillas ou par les terres en poursuivant depuis Loja jusqu'au poste frontière de Balza - Zumba

En se renseignant sur les forums et en lisant les informations sur notre guide, il est fortement recommandé de ne pas suivre la panaméricaine car la traversée peut se révéler coriace.

Nous avions déjà franchi cette frontière de jour, il y a 12 ans, et cela avait été un peu compliqué d'après nos souvenirs. Les postes où faire tamponner nos passeports étaient éloignés de plusieurs kilomètres. De nuit, cela ne nous tente pas trop.


Quant au deuxième itinéraire, qui s’avère pittoresque il faut compter au moins 10 h de transport en changeant à plusieurs reprises de véhicules avec une route non bitumée sur un bon tronçon. Ce que nous excluons avec nos bagages et Gaïa à nos cotés.

En nous renseignant, à la gare routière de Cuenca, les compagnies de bus ne proposent qu'un itinéraire en passant par la Panaméricaine, on évite ainsi les routes de montagnes, ce qui n'est pas idiot la nuit. C'est donc à regret que nous achetons nos billets pour quitter l’Équateur car la traversée se fera de nuit sur une durée de 12 h de transports pour à peine, 752 km. Même si le guichetier nous annonce qu'il n'y aura aucun problème. Nous restons sceptiques puisque notre guide dit tout le contraire.

Le jour J, nous partons vers 22 H, nous avons pris la compagnie Super Semeria qui nous offre des sièges assez confortables, ceux-ci sont inclinables à 130°.



La nuit sera un peu moins difficile. Elle sera surtout entrecoupée par les arrêts à la frontière puis aux villes étapes de Macora, Piura et bien d'autres par la suite au petit matin lorsque le bus fera descendre et monter de nouveaux passagers.

A 2 h du matin, nous voici arrivés au poste de douane, le bus s’arrête, les douaniers piochent un unique sac sur la cargaison en soute, les bus en est plein. On a de la chance, l'un des nôtres est choisi. Nous voici sur le trottoir, notre sac est retourné totalement. Les douanier posent des questions sur nos fioles de lotions anti-moustiques (il est vrai que nous en avons une bonne quantité), malgré le dessin du moustique sur la bouteille, il s'interroge ainsi que sur la prise anti-moustique que nous avions acheté au Honduras. Pourtant de nombreuses boutiques en vendent aussi en Équateur. 

Bon au bout d'un moment, il arrête son zèle, Clotilde est bonne pour remonter dans le bus, tous les autres passagers patientent. On peut repartir; Finalement, c'est une bonne surprise qui nous attend au poste frontière, les infos sur le net ne sont pas à jour et sur notre guide, la personne qui met à jour les infos n'a pas du repasser la frontière depuis avril 2011.
Les 2 pays ont en l'intelligence de regrouper les guichets équatoriens et péruviens dans le même bureau. Entre le premier et le second, nous n'avons que deux mètres à parcourir contrairement à toutes les infos que nous avions glanées. Ce bureau s'appellent CEBAF (centro binacional de atencion fronteriza). Nous nous étions inquiétés pour rien à cause des guides touristiques qui ne sont pas à jour.


Une fois ces formalités réalisées, nous pouvons rejoindre le bus et finir notre nuit. Vers 3 h 30, nous serons encore réveillés par une douane volante qui vérifia nos passeports tamponnées.
Au petit matin, nous découvrons un tout autre paysage. Fini la végétation, nous traversons des paysages désertiques et très arides le long de la Panaméricaine, fait de dunes, petits arbustes desséchés et de cailloux.


 A proximité des villages, de nombreux déchets (sacs plastiques, une véritable plaie) jonchent les abords des routes, contrairement à L'Equateur.

  




Des professions de foi sont peintes sur les murs mais la réalité ressemble plutôt à ça.







Changement d'ambiance sur les routes péruviennes :

Contrairement aux chauffeurs équatoriens les conducteurs péruviens roulent à vive allure et ne respectent peu ou pas les règles élémentaires du code de la route. Les piétons sont intérêts à être sur leur garde et à courir en traversant.

Chiclayo, ville bruyante :

A Cliclayo, grosse ville de plus de 700 000 habitants, nous n’apprécions  pas cette ville bruyante, avec des nombreuses voitures qui klaxonnent. Nous devons vraiment être vigilant lorsque nous tentons de traverser la chaussée.


 Nous trouvons un petit hébergement tout près de la plaza des Armas tenu par une femme célibataire avec ses 2 gros chiens. Rien de particulier à relever, l’hôtel n'est pas très bien tenu, cela sent la urine des chiens, nous obtenons une chambre avec 2 petits lits que nous partagerons pour 50 Nuevo Soles ( soit 13, 90 €). Mais la patronne est charmante, elle nous file des plans et des infos sur la région. Le soir, elle proposera à Gaïa de regarder une vidéo sur sa télévision personnelle et lui offrira un petit bracelet.

beaucoup de rapaces survolent la ville, sur le toit de l’hôtel, certains ont fait leur nid.




autre surprise, ici au Pérou, les Cocinelles ne sont pas remisées.



Si nous nous sommes arrêtés à Chiclayo, c'est pour faire une petite escale sur la longue route qui nous attend pour descendre le Pérou jusqu'à la Bolivie. Nous voulons éviter les sites Incas très touristiques et en profitons pour suivre le chemin des écoliers des autres civilisations précolombiennes qui ont été submergés par l'empire Inca.
Et, finalement en se renseignant un peu, on s’aperçoit qu'il y a eu beaucoup dans la région de Lambayeque.
Nous jetons notre dévolu sur la civilisation Chimu et Moche.


Il y a plusieurs sites dispersés sur plusieurs kilomètres autour de Chiclayo. Afin de nous faciliter la vie, on réserve près d'une agence de voyage (Moche tours), une visite qui sera menée tambour battant. Nous visiterons deux sites de pyramides et trois musées différents en une journée. Mais notre guide Carmen sera très sympathique, didactique et prendra le temps de nous faire appréhender ces cultures qui nous étaient inconnues jusqu'à là.

Les trésors des civilisations précolombiennes

Sipán est un village du nord du Pérou, situé près de la côte Pacifique, à environ 35 kilomètres au sud-est de Chiclayo, dans la région de Lambayeque.
Ce village est désormais célèbre en raison de la découverte, en 1987 de la tombe du « Seigneur de Sipán » dans la huaca Rajada. Celle-ci  est un complexe funéraire de la culture Moche abritant aussi de nombreuses autres tombes qui ressemblaient à des pyramides.

Les trois pyramides à l'origine

Les pyramides érodées par le temps et les intempéries del NiNo



 On sait désormais que Sipán fut l'un des deux foyers principaux autour desquels se développèrent les Moches et fut à ce titre une ville très importante entre l'an 100 et l'an 700 de notre ère.




Trois frises du temps pour mieux situer ces civilisations



Les trésors, avec une multitude de données archéologiques sur la petite civilisation Moche, émergent constamment, si bien que deux grands musées ont été spécialement construit pour abriter les reliques anciennes. Le résultat est parmi les plus importantes découvertes archéologiques qui ont eu lieu en Amérique du Sud.
C'était le premier complexe funéraire qui n’avait pas été pillé pendant près de deux mille ans. C’est un fait très rare car presque toutes les huacas du Pérou ont été pillés par les Espagnols pendant et après la conquête de l’Empire Inca.



Les fouilles ont révélé quatorze sépultures, l’objectif initial n’était pas un mausolée, mais un centre sacré et politique de la région. Il y a encore 28 huacas qui entourent la Huaca Rajada. Chaque couche retrouvée aurait servi de sépulture au chef de l’époque et son entourage. Lorsque  les fouilles ont commencé, les chercheurs ont d’abord découvert une énorme pièce avec près de 1137 céramiques qui couvraient le corps d’un homme en position assise. Cela a immédiatement frappé les archéologues car normalement, dans les autres sépultures Moche découvertes, ils avaient toujours retrouvé les corps sur le dos, face vers le haut. Une autre particularité était que le corps avait été amputé de ses 2 pieds. Les chercheurs ont nommé l’homme “Le Gardien” en spéculant qu’il avait été placé dans cette position, le fait de lui avoir coupé les pieds était peut-être pour l’empêcher de quitter son maître. Les différents défunts étaient enterrés avec leur femme, concubines, on a retrouvé aussi des squelettes d'enfant, de chiens et de lamas.
Le musée, Tumbas reales de Sipàn, présente lui aussi les objets trouvés lors des fouilles du site de Sipan, quelques kilomètres au sud-ouest de Chiclayo. Sont parfaitement exposées pas moins de mille objets trouvés dans le tombeau du Señor de Sipàn, vieux de 1750 ans.
Toutes les pyramides ont été construites  avec des millions de briques d’adobe et ont créé un vaste réseau d’aqueducs qui leur ont permis d’irriguer les cultures malgré leur emplacement au milieu du désert.



Trois Musées permettent de mieux comprendre cette civilisation disparue.

 Nous avons pu prendre quelques photos sauf dans le musée MUSEO TUMBAS REALES DE SIPÁN où les visiteurs n'ont pas de droit de rentrer avec leur appareil photo et même leur téléphone portable.


Museo del Sitio Sipan















musée Tumbas reales



Les pyramides de Tucume
Sur le site de Tucume




Pierre des sacrifices humains



Les entreprises de raffinerie de canne à sucre de la région.
Sur la route de Sipan, de grands semi-remorques attendent de livrer leur cargaison de canne à sucre aux raffineries de Lambayeque.




La plage de Pimentel
Dernier jour dans la région, nous décidons de rejoindre en collectivo pour 1,6 NS la plage de Pimentel qui se trouve à 12 km pour voir quelle tête a le Pacifique au Pérou. Il nous faudra à peine une demi-heure, pour découvrir, une station balnéaire à la péruvienne avec ses immeubles inachevés, ses restaurants qui nous harcèlent pour manger sur leur terrasse.



Nous nous promènerons sur le ponton qui surplombe la mer sur plusieurs centaines de mètres. C'est le plus ancien et le plus long du Pérou. A l'origine, il servait à charger les cargaisons de sucre de canne sur les bateaux pour le commerce. Il y avait même une voie ferrée.









 L'autre attraction du village est que des pécheurs font encore de la pêche traditionnelle sur de petites embarcations faites en Roseaux (totora) comme sur le lac Titicaca. Avec dextérité, ils arrivent à manier leur embarcation dans les grosses vagues. Ils ramènent de petits poissons et de nombreux crabes.













En fin de journée, les bateaux sèchent debout au soleil jusqu'au lendemain.

quelques particularités du Pérou :

Nouvelle Bière

La boisson nationale fabriquée par Coca cola Compagny

 la boisson locale : l'algarrobina

Fini le café lyophilisé, ici c'est du jus concentré qu'il faut verser dans de l'eau chaude

Les antennes qui nous relient à vous



Prochaine étape, la région de Cajamarca, on retourne dans les montagnes.


A très bientôt



2 commentaires :

  1. Hola Gaia, me dio mucho gusto conocerte eres una niña adorable y me encantaria que cuando mi hija sea grande sea como tu!

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  2. Pour le contrôle des bagages, encore une fois pas de chance, mais souvenez-vous, quand tout semble être contre vous, que l'avion décolle face au vent. Citation empruntée, mais je ne sais plus à qui.
    Bisous et bonne continuation.

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